20 000 kms en Tricycle couché n°11 septies ou Janvier au Japon
Posté par LPBSM le 10 janvier 2015
こんにちは。
Malgré la réaction internationale contre le désir d’imposer sa propre loi par la violence à des gens qui respectent la démocratie (ce qui est loin d’être toujours facile), nous allons continuer de vivre et de suivre Laurent dans son train-train quotidien .
« Lovely limited express train from Japan rail » commentaire et photo de Laurent le 7 janvier 2015
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Mais pas que …
« Le stop marche hyper bien au Japon ! » commentaire et photo de Laurent le 10 janvier 2015
Ma propre Kokeshi sur les étagères de ma bibliothèque
« Les kokeshi ont été créées il y a 150 ans, par les kiji-shi (en japonais : artisans du bois) dans le nord de Honshū (la plus grande île du Japon), dans la région de Tōhoku. Leur origine remonte à la fin de l’ère Edo , leur fabrication est artisanale. Les kokeshi sont peintes et décorées de fleurs, puis recouvertes de laque. Elles sont à l’origine fabriquées en bois (cerisier, poirier, cornus ou érable). Afin de pouvoir créer une poupée kokeshi, le bois doit être séché pendant 1 an à 5 ans, pour qu’il soit apte à la sculpture.
Au Japon, au début de leur création, ces poupées représentant des petites filles étaient des jouets pour les enfants des paysans ou des souvenirs pour les touristes. Ces poupées japonaises traditionnelles étaient constituées d’une tête et d’un corps cylindrique, symbolisant le vœu et le désir d’avoir un enfant en bonne santé. On compte plus d’une centaine de types de poupées kokeshi.
Cependant, les kokeshi n’ont pas toujours été des jouets pour enfants :
« Il y a bien longtemps, lorsque les gens de son village vivaient encore dans une très grande misère, il pouvait arriver que les femmes tuent leurs propres enfants, juste après la naissance, pour ne pas les condamner à mourir de faim. Pour chaque enfant ainsi tué, on fabriquait une kokeshi, ce qui veut dire « faire disparaître l’enfant », afin que les gens n’oublient jamais que c’est grâce au sacrifice de ces enfants qu’ils avaient survécu. »
Ces jolies poupées japonaises en bois sont offertes, dans la tradition japonaise, pour déclarer son amitié ou son amour à la personne qui la reçoit. »
Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kokeshi
« En fait, ça les fait marrer les Japonais ! » commentaire et photo de Laurent le 11 janvier 2015
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Mais quand il neige au japon …
il neige …!
Et quand on mange des pâtes …
« Udon noodles ! Love it ! » commentaire et photo de Laurent le 11 janvier 2015 à 11h30
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on mange des pâtes … ((ici des « Udon » (うどん/饂飩) de 2 à 4 mm de largeur ; les plus grosses du Japon)) !
« My dad in Japan on Fuji tv, 1985″
« Induire le consommateur en erreur ! » commentaires et photos de Laurent le 13 janvier 2015
Laurent est le digne fils de son père qui savait choisir en priorité les bons produits (il n’y a que ça de vrai ; le reste n’étant que l’art d’accommoder, un peu comme celui des Geishas) .
« Fugu fish ! Goodbye cruel world ! « commentaire et photo de Laurent le 13 janvier 2015
Tester le Fugu est se remettre entre les mains du cuisinier ; s’il n’a pas été préparé rigoureusement, il peut vous envoyer « ad patres » dans les minutes qui suivent la première bouchée .
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En ce 15 janvier 2015, Laurent devrait se trouver :
à Oyama (point « B » sur la carte)
Ceci est déduit de la dernière image produite le 15 janvier 2015 sur Instagram et dont le titre est écrit en Hiragana (une des quatre écritures japonaises) . Pas évident de toujours suivre … mais si c’est vraiment le cas, cela voudrait dire que le stop marche, en effet, très bien au Japon … quoi que …
« Very hard to catch Fujisan aboard N700 Hikari Shinkansen ! On the way to the south… » photo et commentaire de Laurent le 16 janvier 2015
Traduction : « Très difficile de photographier le Mont Fuji à bord du Hikari (ひかり) Shinkansen ! En chemin vers le Sud … » (*)
Carte du Mont Fuji par rapport à Oyama .
« Le Hikari (ひかり) est le nom d’un service de train à grande vitesse japonais du réseau Shinkansen développé par la JR Central sur la ligne Tōkaidō et par la JR West sur la ligne Sanyō. Plus lent que le Nozomi mais plus rapide que le Kodama, il dessert plus de destinations que le premier (qui ne s’arrête que dans les plus grandes villes) mais moins que le second (qui s’arrête dans de nombreuses municipalités plus modestes). (*1)
Son nom signifie « lumière, rayon, éclair » en japonais, … »
Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hikari_%28Shinkansen%29
(*1) : Il faut comprendre, dans l’extrait ci-dessus, que le Nozomi ne dessert que les grandes villes, que le Hiraki dessert des villes moyennes et que le Kodama fait plus l’omnibus .
Sur la ligne Tokaïdo Shinkansen qui relie Tokyo à Osaka, on peut prendre le Nozomi .
Cependant les détenteurs du Japan Rail Pass (voir « Rappel » ci-dessous) peuvent bien sûr profiter de tout ces Shinkansens, à l’exception du Nozomi et du Mizuho qui sont les express les plus rapides des lignes Tokaïdo, San’yo et Kyushu Shinkansen, et pour lesquels il vous faudra vous acquitter de la totalité du tarif .
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Alors que par la route :
Mais lorsqu’on a découvert le confort du Shinkansen … … !
Shinkansen 700 classe standard et première classe
Rappel :
« Le Japan Rail Pass est un titre de transport permettant de circuler en train à travers le Japon avec la compagnie « JR » durant 1 à 3 semaines. Ce titre est destiné exclusivement aux touristes qui viennent visiter le pays car il ne peut être acheté qu’en dehors du Japon (*2). Seuls les Japonais vivant à l’étranger de manière permanente ou mariés à une personne non Japonaise résidant en dehors du Japon peuvent bénéficier du pass. Les prix varient en fonction du nombre de semaines achetées. Cependant le pass d’une semaine s’amortit quasiment avec un aller-retour Tokyo-Kyoto (26000 yens aller-retour contre 28000 yens pour le pass).
Des titres de transport équivalents sont disponibles pour voyager sur certaines compagnies JR locales. »
Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Japan_Rail_Pass
Sur ce second Rail Pass, je pense que vous avez tous reconnu « la Vague de Kangawa » de Hokusaï (1760-1849) gravure sur bois datant de 1831 (c’est l’une des 36 estampes qui représente le Mont Fuji) ; la première image fait également partie des 36 estampes tirées de son travail, mais elle est un peu moins connue .
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(*2) Par exemple : http://www.japan-rail-pass.fr/
Cependant, je m’aperçois que cela n’est pas simple à expliciter et je vais essayer d’être plus didactique dans le prochain article .
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Pourtant …
J.M. MARTIN pour tricycles Rennais
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